Le mot est issu de la contraction des mots "Finance" et "Technologie" : FinTech.
Mais que font-elles? Et bien, elles développent des solutions liées à la finance, l'assurance ou à la banque.
Pour en citer quelques unes, Qonto, Lydia, N26, et d'autres sont aujourd’hui des noms ancrés dans le quotidien de millions de français.
Mais comment se positionnent ces nouveaux arrivants dans le paysage financier ?
Faut-il chercher à casser le marché ou se résoudre à travailler avec les géants ?
Ces startups, lorsqu’elles veulent empiéter sur le marché des grands groupes, doivent mener un combat pour le moins déséquilibré.
Elles cumulent environ 800 millions d’euros de revenus, soit seulement 1% du montant généré par l’industrie financière.
Malgré leur difficulté à décoller toutes seules, ces FinTechs sont portées par un grand souhait d’indépendance.
Et lorsqu’elles décollent, elles peuvent atteindre des sommets inespérés, jusqu'à même arriver à dépasser les grands groupes !!
C’est notamment le cas de Raisin, une startup allemande qui a racheté la banque MHB.
C'est grâce à ce rachat que Raisin a pu développer son activité à l'international. Cependant, pour la plupart des FinTechs, l’évolution reste très compliquée...
Néanmoins, ce développement fulgurant et ce rachat restent exceptionnels. En France, certaines Fintechs arrivent à sortir leur épingle du jeu. C'est le cas d'October ou Younited Credit, spécialisés dans le financement participatif.
D’après Exton, 50% des FinTechs enregistrent moins de 300 000€ de CA. On note aussi que 60% enregistrent moins de 1 million d’euros de CA annuel après 5 ans d'existence. On est donc assez loin des “licornes” valorisées à plus d’1 milliard de dollars...
Les FinTechs retirent beaucoup d’avantages de leur collaboration avec les banques.
Elles peuvent premièrement, s’appuyer sur elles financièrement.
Les banques apportent aussi une crédibilité aux FinTechs, qui auront ainsi plus de facilités à lever des fonds.
Enfin, les banques possèdent également une base clients dont les FinTechs pourront profiter.
S'associer avec un grand groupe semble donc être un bon moyen de grandir et de se développer pour ces startups.
Ces avantages vont bien évidemment dans les deux sens : si une banque accepte d’aider une FinTech, ce n’est pas par mécénat.
En effet, un partenariat avec l'une de ces entreprises peut permettre à un grand groupe de développer une image plus jeune, mais aussi philanthrope.
C’est le cas du Crédit mutuel Arkéa qui attribue plus d’un quart de ses investissements à des Fintechs !
Les FinTechs misent énormément sur la R&D, et c'est ce qui peut attirer certaines banques.
Elles peuvent laisser les FinTechs innover pour ensuite racheter leurs technologies. On peut dire que c'est une forme de "R&D" externalisée, en somme.
Ainsi, les banques réduisent énormément leurs risques d'investissement, et diminuent aussi la probabilité d'incidents techniques.
Le rachat d'une FinTech peut être total, comme c'est le cas pour Nickel, racheté par la BNP. Mais sachez qu'il peut aussi être partiel, comme pour Dalenys, rachetée à 50% par Natixis !
On discerne donc 3 positionnements possibles pour ces startups dans la FinTech :
- Chercher à briser le marché
- Se positionner pour se faire racheter
- Travailler main dans la main avec les géants déjà ancrés.
Vrais viviers de talents, ces entreprises renferment des profils variés, spécialisés en tech, finance, ou encore en marketing…
Fair4B, premier service de matching entre startups et entreprises, vous met en relation avec ces pépites pour vous accompagner sur vos problématiques de paiement, de transition digitale ou même d’infrastructure blockchain !